Visite dans le centre historique de Dreux

Classe de Mlle Morgan Régnier, accompagnée de M. Patrick Chastan et de M. Valéry Parod.

 

 Le mardi 1er avril 2008, notre classe, le CM1- CM2 18 de l’école Saint-Exupéry, est partie en ville pour visiter les monuments historiques de la ville de Dreux.

 

Les origines de Dreux

 

Capitale de la tribu gauloise des "Durocasses", Dreux était, à l'époque gallo-romaine, un carrefour routier fréquenté.

Au Moyen Age, son château, l'un des plus puissants de toute l'Ile de France, se dressait comme une sentinelle avancée du domaine capétien face à la puissance rivale des ducs de Normandie.  

La ville a subi, au cours des âges, plusieurs sièges, dont ceux d'Henri IV. Elle a toujours su retrouver une prospérité nouvelle, grâce à l'activité commerciale et à la créativité de ses habitants.

Voici la Blaise !

La Porte Chartraine

 

Dreux en 1600.

 

En 1600, de hautes murailles protègent la ville de Dreux.

Pour entrer dans la ville, il existait trois portes  puissamment gardées.

La porte Chartraine est une des portes qui gardaient la ville de Dreux. Elle se nommait ainsi car elle s’ouvrait en direction de Chartres.

La porte Orisson, la porte Parisis, s’ouvrait en direction de Paris, elle a laissé son nom à la rue Parisis.

Voici la  porte Chartraine.

 

Le Beffroi :

 

VOICI LE BEFFROI DE LA VILLE DE DREUX

 

La construction du Beffroi a duré de 1512 à 1537 : 25 ans. Beffroi signifie « qui garde la paix ».

Une sentinelle sortait par la toute petite porte, en haut du beffroi et faisait le tour pour surveiller les alentours. Jour et nuit, il y avait quelqu’un.

La flèche montre la toute petite porte

 

·  Au rez-de-chaussée : Hôtel de ville (Mairie)

·  1er étage : Tribunal

·  2ème étage : Bibliothèque et archives de la ville.

·  Sous le toit : cloche de 3500 kg, le bourdon, où figure la frise de l'antique procession des Flambarts. Ce carnaval des rues est célébré chaque année à la mi-décembre.

 

Le dernier étage a été construit par Clément Métézeau, maître maçon. Il a laissé son nom à la place, derrière le beffroi.

 

Patrick nous montre les armoiries de la ville de Dreux

 

Sous l’horloge, on peut voir les armoiries de la ville de Dreux. Un échiquier azur et or, entouré d’une couronne de feuilles de chêne. C’est Robert 1er, Comte de Dreux, qui, en l’an 1154, donne ses couleurs à la ville de Dreux.

 

Blason de Robert 1er

 

Rue Illiers

Armoiries de Dreux 

 

                                      

L’hôtel Dieu, LE TOUR DES ENFANTS TROUVÉS :

les enfant de la classe CM2/18 Il prennent des notes pour avoir des informations sur le tour des enfant trouvés.

                             

La Chapelle de l'Hôtel Dieu fût construite au XIème siècle et abrita les malades atteints de la peste. Puis elle tomba en ruine en 1562 et fût reconstruite plus grande. A l'heure actuelle, elle est le lieu d'exposition en tout genre.  

La porte cochère qui donne accès à la cour de l'Hôtel-dieu est séparée de la petite porte latérale par un pilier carré qui renferme le "Tour des enfants trouvés".  

 

Le tour où l’on mettait des enfants dont la mère ne pouvait plus s’occuper. 

 

Ce tour est formé d'un demi cylindre garni d'une paillasse et monté sur un pivot qui permet de le tourner vers deux guichets s'ouvrant l'un dans la rue, l'autre dans la cour et fermés par des volets de tôle. Quand une femme venait pour abandonner son enfant, elle ouvrait le volet de fer de la rue, déposait le bébé dans le tour et agitait une cloche. Dans la cour, une religieuse faisait tourner le cylindre de bois et recueillait l'enfant. Ce tour fonctionna de 1812 à 1837 et reçut près de cinq cents petits abandonnés.

 

Rue Illiers :

Il y a plus de 500 ans, en plein Moyen Age, des artisans maçons, charpentiers, couvreurs et menuisiers commencent la construction des maisons de la rue Illiers.

  

 

Une façade de la rue Saint Pierre  

On construisait les maisons en faisant une armature en bois, des poutres qui se croisaient. Entre les poutres, on mettait un mélange de ciment, d’argile et de paille. 

Les plus riches avaient des fenêtres avec des vitres. Les pauvres se contentaient de cuir.

 

Les maisons du Moyen Age s'avançaient au-dessus de la rue au fur et à mesure des étages parce qu'il n'y avait assez de place dans la ville... Rue Illiers, les maisons sont distantes de 3m40 en bas et de 2m30 en haut. Il fallait parfois poser des poutres.

Souvent, au rez-de-chaussée des maisons, il y avait des boutiques. Les artisans qui travaillaient dans les boutiques se logeaient au premier étage des maisons, les serviteurs au-dessus.

Les ordures étaient jetées par les fenêtres au milieu de la rue et s’écoulaient dans le caniveau central ou étaient mangées par les poules, les cochons ou les rats.

L'Eglise Saint-Pierre

L’église SAINT PIERRE au centre ville

Elle fût édifiée au début du XIIIème siècle. Au cours du XVIème siècle, on construisit la façade et deux tours dont l'une est restée inachevée. En trois siècles, les styles ont changé ; l’œil attentif notera les différences de styles.

                      

A gauche, la tour de l’église SAINT PIERRE est terminée. A droite la partie est inachevée.

 Voici l’intérieur de l'église SAINT PIERRE.  

Rue de la petite Falaise, les remparts :

A la place de la chapelle Royale, se dressait un château fort dont il reste quelques remparts. 

Rue de la Petite Falaise, on peut voir ces hauts murs, attaqués à la base par les guerriers lors d’une bataille. Une brèche fut même ouverte à coup de boulets de canon et permis aux assaillants de pénétrer dans l’enceinte du château.

 

Numéro 1 :  une meurtrière

Numéro 2 :  les assaillants on ouvert une brèche dans le mur

 

Ici, on voit les dégâts faits par les assaillants avec des barres de métal. Ils creusaient la base des murailles pour les faire écrouler.

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