UN LIVRE UN AUTEUR Résumé Benjamin vient d’emménager à la campagne. Dans sa nouvelle classe tout le monde a un drôle de surnom, souris futée, raton bricoleur, lionne réfléchie. Puisqu’il adore les chevaux et est passionné d’informatique, il est surnommé "cheval virtuel". Le centre équestre de son village a de gros problèmes d’argent. Benjamin et toute sa classe grâce à internet, vont résoudre les ennuis financiers de Christophe le gérant du centre. Maintenant Benjamin peut chevaucher son cheval fétiche, Orage en toute tranquillité. Nos avis : - J’ai bien aimé parce que les surnoms décrivent bien les enfants et ils sont drôles. Nos préférés sont : castor gourmand, asticot sympa, lapin espiègle. - L’histoire était super, c’est une belle histoire. - C’était sympa quand Benjamin aide le centre équestre. - Il y a de l’humour et c’est vivant. - J’ai aimé car j’adore les chevaux. - La communication par internet c’est bien parce qu’on l’utilise dans la vie actuelle. dans le roman ça résout le problème du centre équestre. - Quand Patrick se casse la jambe, ça oblige tout le monde à être solidaire. Ca permet de se connaître et de faire quelque chose ensemble. - C’est dommage que les illustrations soient en noir et blanc. L’auteur : Philippe Barbeau est né à Blois le 16 juin 1952. Instituteur spécialisé à St Laurent des Eaux, lors d’un repas à la cantine, il lance le pari d’écrire un livre... Aujourd’hui Philippe a écrit une quarantaine de livres pour la jeunesse. Il anime à travers l’hexagone mais aussi à l’étranger des ateliers d’écriture avec des classes... Cette année, il nous à accompagner dans l’écriture d’une nouvelle que nous publierons prochainement. A chacune de ces interventions, il nous a conté certaines de ces histoires. Nous avons beaucoup apprécié. L’éditeur : "Lire c’est partir" est un éditeur associatif qui existe depuis 1992. Leur ambition est de faire entrer des livres dans les foyers où ils sont absents. Chaque livre coûte moins de un euro. Mais comment est-ce possible ? "Lire c’est partir" publie des livres de poches pour les enfants et ne fait payer que les frais d’impression. Comme les livres sont publiés en grand nombre, l’impression n’est pas chère. L’association les distribue elle même, donc les coûts sont réduits. |
Entretien avec l’auteur
Comment t’est venu l’idée d’écrire cette histoire ? C’est tout simplement que Flammarion m’avait dit : on cherche des histoires sur les chevaux. Moi j’en avais jamais écrit donc je me suis dit, oui pourquoi pas une histoire sur les chevaux et voilà.
Pourquoi donnes-tu des surnoms à tes personnages et comment les as- tu trouvés ? Pourquoi je les donne, tout simplement parce que dans deux de mes livres, il y a déjà des surnoms c’est l'odeur de la mer et l’année rase bitume. Je me suis aperçu que ça plaisait bien aux élèves. Moi, je trouve ça assez rigolo, ça permet de mettre un peu d'humour. .Et puis comment je les ai trouvés, je ne sais pas c’est venu comme ça. Cheval Virtuel ça s'imposait de lui même. Il fallait absolument que ce soit Cheval Virtuel.
Es-tu allé voir des chevaux pour t’aider à écrire ce livre ? Pas du tout, je n’en ai pas vu.
Pourquoi as tu choisi ces lieux précis ? Comme je ne suis pas allé voir les chevaux et qu’il fallait que quelqu’un m’apporte une aide, j’ai pensé m’adresser à l’école de Ruffec le Château qui faisait une activité cheval. Comme je suis très ami avec le directeur de l’école, Philippe. Je lui ai demandé s’il pouvait, avec ses élèves, me chercher des renseignements sur les chevaux. Donc Ruffec me paraissait la moindre des choses de les mettre en scène.
Combien de temps as-tu mis pour écrire ce roman ? Je ne sais pas exactement, ça a été relativement vite. Peut-être une centaine d’heures en tout, coupées en petit bout sur quelques mois. C'est pas très long.
Quels messages veux- tu faire passer à tes lecteurs ? Les écoles de campagne ne sont pas obligatoirement des écoles sauvages. Puis la solidarité, ça me parait être une bonne chose. Je crois aussi que l’informatique peut être une grande aide de l’école. Ce serait idiot d’éviter l’informatique maintenant dans les écoles parce que l’informatique fait partie du monde.
Utilises-tu souvent Internet et pour quoi faire ? J'utilise très souvent Internet pour correspondre avec des classes, déjà. Ca permet de ne pas perdre de temps dans la corespondance. Je m'en sers aussi comme documentation. Je dois écrire un roman sur des événements survenus à Bornéo pour juin et même si je suis allé sur cette île, je n’ai pas tous les éléments. Je me suis aperçu qu’Internet est vraiment très très riche.
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Liens vers le site de Philippe Barbeau
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