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Résumé :
Athénaïs n'aurait jamais pensé que ces vacances de Pâques prendraient un tour aussi imprévu !
Il y a d'abord l'incendie de l'appartement qui l'a rendu totalement inhabitable.
Puis il y a l'arrivée à l'hôtel : 15 jours entre quatre murs avec le petit frère Démétrios et sans les parents qui travaillent. Quinze jours d'ennui à tourner en rond et à regarder la pluie tomber...
Quize jours d'ennui ? Pas tant que ça, car Athénaïs se découvre des talents de Sherlock Holmes. Il y a plein de choses
et de gens à observer, surveiller en ce lieu banal. Qui sont ces gens qui parlent une drôle de langue ? Qui est cet homme qui se déguise en femme ? Qui passe par la porte de service ? Qui est vraiment la patronne de l'hôtel ? Bref : de quoi s'occuper pour une bonne quinzaine de jours.
Extrait :
Ok... Qu'est-ce que tout ça signifie ? C'est un client de l'hôtel alors pourquoi donc agit-il ainsi ? Je m'assois par terre, sous le comptoir. Réfléchissons. Voilà un type qui ne fait que des choses bizarros, comme dirait Martine. Il se déguise, il passe par la sortie de secours, il a un
revolver dans sa mallette (enfin, je suis presque sûre...) et il rentre à la nuit tombée... Mais oui ! C'est ça ! Il suivait la personne qui est arrivée en premier ! Et comme il ne voulait pas qu'elle s' en aperçoive, il n'a pas allumé la minuterie.
Je suis vraiment très intelligente. Tout devient clair. Mon assassin est ici à cause de cette personne. Il l'espionne. L'histoire du mari jaloux qui a tué l'amant de sa femme dans l'hôtel me revient en mémoire. Est-il là pour commettre un meurtre ? Qui est la victime ? Ça n'est pas nous, c'est déjà ça ! |
Mon avis :
Une bonne dose d'humour, un bon suspense, quelques grammes d'émotion. Un joli petit roman facile à lire.
Niveau : facile
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Résumé :
Une jeune institutrice du nord de la France repère, dans sa classe, deux jeunes chinoises dont le comportement est bizarre... Elle décide d'enquêter, tente de rencontrer les parents, mais le secret qui entoure cette famille semble bien gardé. Pourtant, un jour les parents sont arrêtés et les deux fillettes placées dans un foyer : elles travaillaient avec leurs parents, la nuit, dans un atelier de couture clandestin...
L'institutrice est désormais mal à l'aise entre le devoir qui était le sien de dénoncer cet emploi illégal de mineur et la situation dans laquelle elle a involontairement mis la famille.
Cependant, à travers le récit d'un enfant ouvrier de filature au 19e siècle, elle tente de sensibiliser sa classe au travail des enfants...
Extrait :
Histoire de Naïla
« Trois rouges, six verts, quatre bleus..., trois rouges, six verts, quatre bleus... »
Naïla n'a rien oublié. Rien des aspérités des murs suintants, de la clarté qui hésite à travers la bouche grillagée d'un soupirail – pour économiser les deux uniques ampoules nues- du gémissement poussif des dévidoirs, des paupières enflées, des doigts gourds et gercés par l'acide. Ni des quintes de toux crayeuses qui enflammaient ses poumons à cause de la poussière de laine et des flocons pelucheux qui volaient en permanence dans la pièce comme du pollen.
Le plus difficile pour les fillettes est de demeurer constamment assises dans des positions très inconfortables, toujours de guingois, accroupies et voûtées sur un banc trop étroit. L'immobilité lui meurtrit les reins et le ventre. Le corps est toujours au bord de l'ankylose. Lorsque Naïla n'en peut plus, elle tente de se convaincre qu'à côté des cuves de tannage, ça n'est pas si terrible... |
Mon avis :
Texte court, plus documentaire que fiction, ce petit roman donne la possibilité
d'en apprendre plus sur le travail des enfants dans le monde, du 19e siècle à nos
jours... Un dossier documentaire à la fin.
Niveau : entre les deux
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Résumé :
Tout commence mal pour les enfants Baudelaire : alors qu'ils jouent sur la plage, on leur annonce que leurs parents viennent de mourir dans l'incendie de leur appartement. Ils sont confiés à un ami banquier en attendant de trouver un membre de leur famille. Si la vie chez le banquier n'est pas formidable, l'atterrissage forcé chez l'oncle complètement fou et très très méchant, est carrément
catastrophique... Tout ça vous paraît d'une tristesse épouvantable ? Rassurez-vous, ce livre est en effet sordide mais tout cela n'est qu'humour noir et dérision...
Extrait :
La demeure du comte avait beau être vaste, les enfants durent se caser dans la même chambre crasseuse, meublée d'un unique lit étroit. Violette et Klaus choisirent de dormir dans ce lit à tour de rôle, l'autre passant la nuit par terre sur le plancher. En fait, le matelas était si bosselé qu'il eût été difficile de dire lequel des deux, du lit ou du plancher, était le plus inconfortable. Pour coucher Prunille, Violette décrocha les rideaux poussiéreux qui obturaient la fenêtre et les roula de manière à former un nid, juste à la taille de la petite. L'ennui était que, sans rideaux, les vitres fêlées laissaient entrer à flot le soleil du petit matin, si bien que les enfants s'éveillaient aux aurores, fourbus et moulus de courbatures.
En guise d'armoire ils disposaient d'un grand carton qui avait naguère contenu un réfrigérateur et qui accueillait à présent leurs vêtements empilés en tas, faute d'étagères. En guise d'amusement, au lieu de jouets ou de livres, le comte leur avait royalement offert un petit assortiment de cailloux. Pour toute décoration, l'un des murs moisis se paraît d'un grand tableau représentant un oeil hideux, parfaite réplique de celui qui ornait la cheville du comte et divers recoins de la maison... |
Mon avis :
Si cette histoire vous plait (en général les adolescents l'aiment), n'hésitez pas à faire un tour en librairie pour connaître la suite : l'auteur en est au 9e tome ! Personnellement, ce roman m'a semblé un peu trop fou, avec des personnages pas franchement sympathiques. L'histoire se déroule dans une époque indétermin...able !!! Et on aimerait parfois que quelque chose d'heureux arrive aux enfants.
Niveau : facile
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Résumé :
Faire pipi au lit quand on a 6 ans, passe encore mais à l'adolescence, c'est un véritable traumatisme. Dans le petit village où ses parents sont instituteurs c'est la honte pour la famille. Camille, dit Fanfan, ne peut aller au collège et être interne comme les autres. Il ne doit pas devenir la risée du monde. Donc, la honte est cachée, comme tout ce qui se rapporte au corps. La mère n'admet pas qu'on parle de „sexe“ ou d“amour“. Ce sont des sujets tabous. Tous ces silences et tous ces non-dits n'aident pas l'adolescent à résoudre son problème. Surtout que bientôt, il ne pourra plus échapper au collège... Surtout qu'en grandissant, il s'intéresse de plus en plus aux sujets les plus tabous : le corps, les filles, le sexe...
Extrait :
Un soir d'hiver. Il fait froid. Gus joue au Meccano, après avoir récité ses leçons à papa. Je lis Sans Famille après avoir récité mes leçons à maman. Chapitre3. En haut de la page, un dessin montre une femme serrant un bébé contre sa poitrine. Le bébé tète. Je sais qu'il tète. Le gros Pierrot m'a expliqué que les bébés tètent leur maman. J'ai du mal à le croire. Comme les veaux sous la vache ? On ne voit rien sur le dessin. On devine à peine le contour d'un sein entre les traits brouillés.
« Il fait quoi le bébé, maman ? »
Bette se penche vers moi.
« Rien de spécial.
- Ben si. On dirait que sa maman a ouvert son corsage. Pourquoi ?
Je veux qu'elle me dise « la maman nourrit son bébé au sein, il tète le lait qui sort de la poitrine de sa mère », ce que le gros Pierrot m'a dit, mais le gros Pierrot est un garçon ignorant de dix ans et Bette une institutrice de trente.
Bette hausse les épaules.
« Tu te compliques la vie, mon Fanfan. C'est une image, voilà tout. Termine ton chapitre et après tu me le raconteras. »
Le mot sein est un mot interdit, alors maman ne le prononce pas. |
Mon avis :
Un curieux roman autobiographique où le narrateur raconte sur un ton mi-amer,mirésigné, le calvaire qu'il endure chaque jour. Un style d'écriture proche du journal qui plaira à certains. Cependant, on peut avoir du mal à s'attacher au personnage.
Niveau : pour les plus grands
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Résumé :
Théo est extraordinairement doué pour le piano. Il le sait, tout le monde lui dit et son père n'en démord pas : Théo sera un grand pianiste professionnel.
Mais ce qui passionne Théo, c'est le dessin qu'il pratique à deux mains avec son amie Sophie.
Comment avouer qu'il ne veut plus jouer de piano, qu'il en assez de tous ces concours et des longues heures de répétition...
Sa rencontre avec un grand „maître“ du piano va bouleverser sa vie et son avenir...
Extrait :
Théo s'avance. Lentement, il franchit le rideau. Trois pas sur scène. Il se tourne face au public et se plie en deux, bras le long du corps. Il se redresse et se tourne vers le piano. Il s'assoit et positionne ses mains. Trop haut. Il baisse le tabouret et pose derechef ses doigts
sur le clavier. Encore un peu haut. Régler finement la hauteur. Ne pas se précipiter. Voilà, c'est parfait. Il passe ses doigts sur les touches blanches. Pas net. Il sort le mouchoir que lui a préparé Angèle et nettoie délicatement et sans bruit le clavier. « Faites des gestes élégants quand vous essuyez le clavier! ». Dernière vérification pour la distance du tabouret aux pédales. Pas de gêne. Là, comme ça, il y est.
Un temps ultime. Celui où Théo se convoque lui-même pour franchir cette sensation vertigineuse de vide. Un instant hors du temps. Dernière concentration. Le tempo bat dans sa tête, dans ses tempes. Dernier regard à ses mains à peine posées sur le clavier. Théo laisse venir en lui le moment de l'attaque. De nouveau tout disparaît, la salle, le public, le concours. Il n'y a plus que le Steinway et lui... |
Mon avis :
Une jolie histoire peut-être un peu simple. On « s'attend » un peu trop à tout ce qui va se passer.
Niveau : facile
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Résumé :
Père à 17 ans, c'est déjà difficile ! Mais quand en plus, la maman du bébé est partie et qu'il faut malgré tout „assurer“ au lycée c'est encore plus difficile. Pourtant, le lycée est spécialisé pour l'accueil de ces adolescents déjà adultes (il est équipé d'une crèche)...
Alors Sam s'accroche, renonce à sa vie d'ado, ses copains, ses distractions et se concentre sur sa responsabilité. Et puis il y a Claire, son ancien amour...
Extrait :
De retour à la maison, j'ai envie de planter Max dans sa chaise haute, avec un biberon et des biscuits. Ou même de le mettre dans son berceau, juste le temps d'essayer de faire quelque chose. J'ai un million de trucs à faire. Mais je suis censé jouer avec lui, ainsi que le précise l'aide-mémoire accroché au mur de ma chambre.
Je l'emmène dans le salon et le pose par terre. Puis je mets le CD de Metallica dans le lecteur : un classique. Le manuel des parents dit que la
musique est excellente pour le développement mental du bébé.
On joue à attrape-bébé dans le salon, tous les deux à quatre pattes. Max hurle de rire. C'est génial de le rendre si follement
heureux. Nous nous reposons une minute à côté du canapé, essoufflés
et radieux.
- Prêt à remettre ça ?
Il me fait un clin d'œil et me lance un regard.... Un de ces regards qu'il a parfois. Comme s'il savait quelque chose que j'ignore. Et soudain, il se précipite sous la table basse, s'étend à plat ventre et, en moins de dix secondes, s'endort profondément.
Je l'observe quelques instants pour m'assurer que ce n'est pas une blague, qu'il ne va pas se relever d'un bon. Mais il est vraiment KO. Je lève le poing en signe de victoire :
- Ouiiii ! |
Mon avis :
C'est facile à lire, souvent émouvant, tendre et malgré le sujet difficile, plein de fraîcheur...
Niveau : pour les plus grands
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Résumé :
Dans un monde archaïque et violent qui rejette les faibles, Kira ne doit sa survie qu'à son don exceptionnel pour la broderie. Alors qu'elle vient de perdre sa mère et qu'elle risque à cause de sa de sa jambe handicapée d'être emmenée dans le Champ, là où les bêtes vous emportent vers la mort, le Conseil des Seigneurs la choisit pour restaurer et achever la fabuleuse Robe sur laquelle est inscrite toute l'histoire de son peuple.
A elle la tâche de créer et trouver les bonnes couleurs et plus difficile encore : broder l'avenir de son peuple.
L'émerveillement face à sa nouvelle condition laisse vite place à l'inquiétude lorsque Kira rencontre Thomas, le sculpteur, qui a à peu près le même passé qu'elle, puis la petite chanteuse prisonnière... Que se passe-t-il dans ce somptueux palais ? Avec l'aide de Matt, le petit garçon du quartier misérable, elle va résoudre bon nombre d'énigmes, dévoiler d'odieuses trahisons comprendre ce qui lui arrive et surtout rencontrer l'inimaginable !
Extrait :
Comme à son habitude, il examina soigneusement le travail de la jeune fille. Son visage n'avait pas changé, c'était toujours le même beau visage buriné qui était devenu familier depuis de longues semaines. Tandis qu'ensemble ils passaient en revue les plis et replis de la Robe largement déployée, il lui parlait sur un ton courtois et même amical. Mais Kira se rappela qu'un peu plus tôt, dans la chambre du dessous, sa voix avait pris une inflexion rude, et ce seul souvenir l'empêcha de le questionner à propos de la petite chanteuse.
- Ton travail est remarquable, dit Jamison.
Il se pencha pour examiner l'endroit qu'elle venait d'achever : elle avait harmonisé en camaïeu différentes nuances de jaune pour
broder tout un fond au point de nœud – des minuscules points- de manière à former une véritable texture.
- Le travail de ta mère était excellent, certes, mais le tien est très supérieur, ajouta-t-il. T'avait-elle appris tous ces points ?
Kira acquiesça.
- Oui, la plupart.
Elle ne jugea pas bon de lui dire comment les autres points lui venaient
tout seuls, sans qu'elle les ait jamais appris. Elle aurait eu l'air de se vanter. |
Mon avis :
J'ai A-DO-RE !
Ce roman, on le lit d'une traite parce qu'on veut absolument connaître la fin !
On ne sait pas quand ça se passe ni où ça se passe. C'est mi-fantastique, mi-science fiction, mais le lecteur est libre d'imaginer ce qu'il veut sur cette curieuse société qui ressemble tant à ce que pourrait devenir la nôtre.
Niveau : entre les deux
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